Déséquilibre hormonal et prise de poids : Ce qu’il faut savoir

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Pour différentes raisons, l’hérédité, l’âge, l’alimentation, le stress, la ménopause ou la grossesse ; la synthèse de nos hormones connaît une perturbation. Ce problème de déséquilibre hormonal touche en particulier les femmes. Il est souvent la cause d’une prise de poids soudaine et sans raison particulière, ou une difficulté à perdre du poids. Ces hormones secrétées en trop grande ou en faible quantité peuvent, en effet influencer l’appétit, la satiété, le métabolisme et le poids (1). Elles ralentissent le métabolisme, causent une indigestion, augmentent la sensation de faim, et finissent par entraîner une prise de poids. Dans cet article, vous allez découvrir 10 hormones à l’origine de ce gain de poids selon la science. Attention, il s’agit d’un simple résumé d’études. Si vous pensez être victime d’un déséquilibre hormonal, veuillez consulter votre médecin.

1- Hormones thyroïdiennes

desequilibre hormonal et poids

Les hormones thyroïdiennes, à savoir la triiodothyronine (T3), la thyroxine (T4), et la calcitonine, sont sécrétées par la glande thyroïde, une glande en forme de papillon qui se situe au niveau du cou (2). Ces hormones, notamment les T3 et T4, sont responsables de la régulation de la température corporelle et du métabolisme. Elles jouent également un rôle important dans le métabolisme des graisses et du glucose, dans l’apport alimentaire et l’oxydation des graisses (3). Selon différentes publications scientifiques, la baisse de leurs taux provoque une condition médicale dite hypothyroïdie, associée à des symptômes tels que ralentissement du métabolisme, baisse de la température corporelle et augmentation de l’IMC (4). L’hypothyroïdie peut également entraîner une rétention d’eau, qui peut vous donner l’air dodu.

2- Leptine

La leptine est sécrétée principalement par les cellules adipeuses ou adipocytes. Cette hormone intervient dans la régulation de la dépense énergétique, l’appétit et la prise alimentaire en déclenchant la sensation de satiété. Notre régime alimentaire peut avoir des conséquences sur sa synthèse. Il a été découvert lors d’une étude menée sur des rats de laboratoires que la consommation d’aliments transformés et sucrés entraîne une résistance à la leptine (5). C’est la raison pour laquelle nous avons l’impression d’avoir toujours de la place pour les desserts et autres aliments sucrés après les repas. En l’absence de leptine au moment du repas, le cerveau ne reçoit aucun signal qui lui dit d’arrêter de manger. Nous mangeons plus qu’il n’en faut ; ce qui conduit à un gain de poids (6).

3- Insuline

L’insuline est une hormone peptidique synthétisée par les cellules bêta du pancréas. Son rôle consiste à réguler le taux de sucre sanguin, ou la glycémie. Cette hormone intervient aussi dans la régulation de l’appétit et de la faim. Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de la résistance à l’insuline et de l’obésité, à savoir le déséquilibre nutritionnel, la surconsommation d’aliments transformés et sucrés, le manque d’activité physique, et l’abus d’alcool. Cette résistance à l’insuline augmente pourtant la sécrétion d’insuline endogène ; ce qui entraîne une augmentation de l’appétit et donc de la prise de poids (7).

4- Ghréline

La ghréline, de son côté, est une hormone orexigène ; c’est à dire qui stimule la sensation de faim et l’envie de manger. Celle-ci est sécrétée par l’estomac lorsqu’il est vide, et sa production diminue peu de temps après un repas. Une forte sécrétion de ghréline, due à une mauvaise habitude de toujours grignoter, entraîne une suralimentation, voire un trouble du comportement alimentaire (8). Pour limiter sa production, évitez de grignoter entre les principaux repas.

5- Œstrogène

Un déséquilibre dans la synthèse d’œstrogène chez la femme conduit également à une prise de poids. Des niveaux élevés de cette hormone sexuelle favorisent le dépôt de graisses dans différentes parties du corps, alors que de faibles niveaux – notamment pendant la ménopause – entraînent une accumulation de graisses viscérales (9).

6- Cortisol

Le cortisol est une hormone stéroïde produite par les glandes surrénales, lors d’une situation de stress ou d’anxiété, d’une dépression, d’un accident ou d’une mauvaise humeur. Le manque de sommeil fréquent favorise également sa sécrétion. Un taux élevé de cette hormone conduit pourtant à une accumulation de graisses au niveau de l’abdomen (10).

7- Testostérone

La testostérone est une hormone sexuelle masculine, mais qui est également sécrétée en faible quantité par les ovaires chez la femme. Celle-ci entre dans la combustion de graisses, le renforcement des os et des muscles. La résistance à l’insuline, liée à l’augmentation des tissus adipeux, entraîne une faible circulation de globuline, qui lie et transporte les hormones sexuelles. Ce qui entraîne la baisse de testostérone disponible et donc l’augmentation de l’accumulation de graisses (11).

8- Progestérone

Des études ont aussi démontré que la baisse de progestérone est à l’origine de la prise de poids. Chez un groupe de hamsters mis en observation, il a été observé qu’un niveau normal de cette hormone a permis de réduire la masse de graisses (12). Divers facteurs sont à l’origine de ce déséquilibre hormonal à savoir la ménopause, le stress chronique et la prise de pilules contraceptives.

9- Mélatonine

La mélatonine est une hormone synthétisée par la glande pinéale. Son rôle consiste à réguler le rythme circadien, c’est-à-dire le rythme veille – sommeil. La faible sécrétion de mélatonine le soir réduit la qualité du sommeil. Ce qui entraîne une baisse de la force physique, cause du stress et stimule la production de cortisol (ou hormone du stress précédemment mentionné). La hausse de cortisol diminue pourtant la production d’adiponectine, une hormone protéique qui assure la dégradation des graisses. Ce qui conduit alors à une prise de poids (13).

10- Glucocorticoïdes

Les glucocorticoïdes sont des hormones stéroïdes qui régulent la sensibilité à l’insuline et la synthèse des acides gras. Un déséquilibre des niveaux de ces hormones encourage également la prise de poids. Une étude clinique menée sur des rats a révélé que l’administration de glucocorticoïdes en complément à l’alimentation augmente la sensation de faim et le poids corporel (14).

Une prise de poids liée à un déséquilibre hormonal est connue par ces symptômes : léthargie, fatigue, difficulté d’endormissement, mal de tête fréquent, dépression, indigestion, peau sèche, gonflement du visage, anxiété et dysfonction sexuelle. Si ces signes se présentent, il reste prudent de consulter un médecin. Ce dernier vous proposera de faire un bilan hormonal. La prise en charge de votre gain de poids sera en fonction des résultats de cet examen.

Image par mohamed_hassan de Pixabay

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